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Lexie Cole
Lexie Cole
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J'habite a Seattle depuis le : 29/01/2018 J'ai posté un totale de : 100 messages et j'ai gagné : 108
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Message Une explication s'impose ( Abbadon) posté Mer 31 Jan - 17:00
Une explication s'impose

 Abbadon et Lexie  





Cette nuit j'étais de garde, j'étais toujours une des premières à accepter d'être de garde de nuit et la raison était simple, vu que je ne dormais pas beaucoup ça me permettais de m'occuper l'esprit un peu, j'avais besoin de ça en ce moment. Enfin ça durait depuis 2 ans maintenant, je passais mon temps à m'occuper l'esprit, et encore plus en travaillant. Je cachais mon malheur à l'hôpital, je n'arrivais toujours pas à accepter la disparition de ma fille. Tous les jours en me levant j'allais sur internet pour voir qui était retrouvé, j'avais gardé ce site que mon fiancé, enfin mon ex-fiancé m'avait donné. Dessus toute la personne retrouvée était recensées, mais jamais je n'ai eu de nouvelles de ma fille. Ma toute petite fille. Pourquoi on lui avait fait ça, pourquoi est ce qu'on me l'avait enlevé alors qu'on n'avait rien demandé. Au début je m'étais posé cette question, qui aurait pu nous vouloir du mal alors qu'on n'avait rien fait. Ce ne sont que quelques semaines après que j'ai appris que c'était de la faute à Leo, une vengeance à cause de son travail. Je ne voulais pas en savoir plus car quand on dit vengeance cela veut dire qu'on aurait pu faire du mal à Lana. Mais on n'avait pas reçu de lettre en retour pour nous demander une rançon rien et au bout de plusieurs mois j'avais décidé de quitter Leo, de toute façon on ne se parlait plus, on était que les ombres de nous-mêmes.

Ce soir je me rendais donc dans cet hôpital dans lequel je travaillais depuis maintenant un peu plus d'une semaine. Je me sentais bien dans cette ville, au moins personne ne connaissait mon passé, personne ne savait que j'avais perdu ma fille. Fini les regards que tout le monde me lançait, je ne supportais plus cette pitié qu'on avait à mon égard, c'était juste insupportable, l'hypocrisie je ne le supportais plus. Ce soir c'était vraiment calme et donc je faisais un tour des patients qu'on avait avant de rejoindre la salle de garde, au moins de là on pouvait se reposer et manger un peu. Une fois sur place je tombais sur une interne que je ne connaissais pas beaucoup, enfin si je me souvenais de son prénom Abbadon Valentine, une résidente, j'avais travaillé avec elle sur un patient et ce jour-là c'est vrai que je n'avais pas été très délicate. Elle avait fait une erreur assez grave et heureusement que j'avais pu récupérer mais je lui avais mal parlé. On était partis sur de mauvaises base et vu mon état esprit en ce moment je n'avais pas très envie de revenir vers elle, je travaillais ici et je ne cherchais pas à me faire des amis ici. Une fois dans la salle je l'ai regardé et je venais lui dire sur une voix calme et neutre.

-Bonsoir Abbadon, vous êtes de garde?

J'allais m'asseoir dans un coin de la pièce en sortant mon téléphone, mon esprit était tourné comme toujours vers Lana mais maintenant vers Lukaas aussi, c'était mon frère et j'avais dut mal à y croire encore. Comme quoi le passé revenait toujours nous hanter.

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Abbadon Valentine
Abbadon Valentine
Administratrice
J'habite a Seattle depuis le : 14/01/2018 J'ai posté un totale de : 321 messages et j'ai gagné : 253
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Message Re: Une explication s'impose ( Abbadon) posté Jeu 1 Fév - 13:45
Une explication s'impose
LEXIE & ABBADON
Ma journée n'avait pas été des plus faciles. Une jeune femme était entrée en urgence et elle devait impérativement se faire opérer, car elle avait une tumeur au cerveau. Je n'avais encore jamais vu une chose pareille, la tumeur faisait la taille d'un citron. Dans un endroit pareil, il était extrêmement difficile d'opérer. C'était risqué, mais le titulaire en neurochirurgie, voulait à tout prix prendre le risque d'opérer. Il ne savait pas trop comment procéder, du moins pas avant qu'il reste des heures à regarder sa radio. J'étais avec lui, pour essayer éventuellement de trouver une solution. C'était ce que nous avons fait. C'était risqué, mais il fallait le faire, car la patiente risquait de mourir. Nous avons passé plus de six heures entières dans le bloc. Il fallait être le plus minutieux possible, le moindre geste brusque pouvait tuer la patiente. J'avais terriblement chaud et j'avais peur de faire la moindre bêtise. Mes jambes commençaient à me faire de plus en plus mal, mais je devais tenir bon. Je n'avais aucunement envie de perdre ma patiente à cause d'une bêtise. Le titulaire en neurochirurgie était concentré et il avait sûrement aussi mal que moi dans tout le corps. Mais on ne flanchait pas et on exécutait notre travail avec minutie. Alors, qu'on touchait au but, que la tumeur allait être enfin enlevée de sa tête. La patiente a chuté, son cœur, c'est arrêté sur la table et nous n'avons jamais réussi à la ramener. J'avais passé autant d'heures dans le bloc opératoire pour finalement la voir mourir sous mes yeux impuissants. Je m'en voulais terriblement, même si ce n'était aucunement de notre faute. Je ne savais même pas comment elle était resté aussi longtemps avec cette tumeur dans la tête. Comment elle avait pu survivre, j'aurais tellement voulu voir les radios de ma mère pour regarder si elle était opérable ou non. Au plus profonde de moi, je savais qu'elle était opérable, mais les médecins ne voulaient pas prendre un tel risque. J'aurais tellement voulu que la tumeur se soit manifesté quinze ans après. J'aurais sans doute pu lui sauver la vie. J'étais persuadée que j'aurais pu la sauver et j'aurai tout donné pour qu'elle soit là. Ma mère me manquait à un point inimaginable, elle était la seule femme qui comptait le plus à mes yeux. Je pouvais lui dire n'importe quoi, elle savait très bien comment me rassurer. Depuis mes dix ans, j'étais livrée à moi-même et obliger à grandir trop vite. Pour s'occuper d'un père malheureux et d'un grand-frère qui n'arrêtait pas de faire des conneries. Quand ma mère s'était éteinte dans son sommeil, j'avais été contrainte à devenir une femme à seulement dix ans.

Allongée dans le canapé de la salle de garde, je regardais le plafond et me repassais chaque détail, chaque geste de mon opération. Je voulais savoir si c'était moi qui avais fait quelque chose de mal et qui avait peut-être finalement tué cette femme. Je voulais devenir le meilleur neurologue de ce pays et j'étais vraiment prête a n'importe quoi pour arriver à mes fins. Je voulais prouver à ma mère que j'aurais pu la sauver. Je voulais qu'elle soit fière de moi de là où elle était maintenant. Je voulais aussi que mon père soit fier de moi. Une larme coulait le long de ma joue que j'essayais d'un revers de la main. Je ne devais pas flancher, je devais me battre et prouver à tout le monde de quoi j'étais capable.

Le bruit de la porte me faisait sortir de mes pensées. Je jetais un bref regard à la personne qui venait de pénétrer dans la salle de garde. Lexie Cole était entrée. Le médecin généraliste du Skeptical, j'avais déjà eu l'occasion de travailler avec elle. Franchement, je ne préférais pas recommencer. J'avais fait une erreur, ce que je savais et que je n'arrivais toujours pas à me pardonner. Mais elle n'avait pas besoin de me parler de cette façon. Je n'appréciais pas beaucoup cette fille, de plus elle tournait beaucoup trop autour de Lukaas. "Bonsoir, oui." Je n'avais pas vraiment envie de parler avec elle, de plus ce n'était pas vraiment le moment après avoir perdu une patiente. Tout le monde ne pouvait pas survivre, quelquefois la médecine n'était pas assez avancée. La mort était quelque chose de constant dans un hôpital, mais c'était toujours dur. Surtout, quand c'est vous qui devez apprendre la mort d'un proche à sa famille.

(c) ANAPHORE
Lexie Cole
Lexie Cole
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J'habite a Seattle depuis le : 29/01/2018 J'ai posté un totale de : 100 messages et j'ai gagné : 108
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Message Re: Une explication s'impose ( Abbadon) posté Jeu 1 Fév - 18:30
Une explication s'impose

 Abbadon et Lexie  





Être médecin n'était pas facile tous les jours. Déjà il y avait beaucoup à apprendre, ensuite il fallait s'y prendre avec les gens, donc être très doué dans le social, pouvoir parler à chaque personne selon son cas et le soutenir surtout. Et surtout pouvoir prendre sur soi, car oui être médecin n'était pas que la joie car il fallait accepter la mort et ça c'était ce qui avait de plus dure dans la vie. Soigner un patient était comme une victoire pour nous, déjà c'était annoncé une bonne nouvelle à la famille qui attendait qu'on revient du bloc opératoire, c'était vraiment génial de voir autant de joie chez une personne. Mais parfois c'était tout autre chose, parfois on ne pouvait pas sauver la personne même si on voulait se battre encore et encore, on ne pouvait pas sauver le patient et là c'était une tout autre situation qui était délicate et ça aussi il fallait apprendre à gérer nos paroles. Apprendre à dire aux familles ce qui s'est passé et le plus dur c'était de réussir à se détacher, ne pas s'en vouloir et encore moins se sentir coupable. Ne surtout pas s'attacher au patient, car ça c'était ce qui avait de plus dure . Donc oui être médecin n'était pas facile, parfois on rentrait chez soi d'avoir sauvé une vie et parfois c'était tout le contraire, c'était un gros travail à faire sur soi.

En tout cas ce soir j'étais contente que ce soit un peu calme, j'allais pouvoir me reposer un peu et surtout remplir plusieurs dossiers. J'allais donc la salle de garde, un endroit assez calme où on pouvait se reposer, manger, enfin un endroit au calme c'est tout ce on avait besoin en fait. J'avais mon ordinateur et j'allais me poser au niveau de la table tranquillement. Je voyais au loin Abbadon une interne que je ne connaissais pas beaucoup vu que j'étais nouvelle dans cet hôpital. Et c'est vrai qu'on était partis sur de mauvaises bases, en partie de sa faute et de la mienne aussi. Je sais que je n'aurais pas dû lui parler comme ça, mais c'est ainsi, depuis 2 ans je me renfermais dans mon travail et j'étais devenu une personne vraiment froide.

-J'ai appris que vous avez eu une dure soirée, tout va bien?

Oui ce soir je n'avais pas envie d'être froide avec elle, c'était une manière pour moi d'aller de l'avant et d'en savoir plus sur elle. J'avais appris qu'elle avait perdu une de ses patientes, ce n'était vraiment pas facile à surmonter et ce genre de réaction, rester enfermé quelque part , ça voulait dire qu'elle devait surement y penser encore et encore. Je voulais savoir de quoi elle était capable, j'avais entendu des confrères dire que du bien d'elle. J'avais envie de le voir par moi-même.

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