Léo

«  9-1-1 je vous écoutes... »

‘’ Au secours… la voiture est en feu !! Au secours !! ‘’

« Calmez vous madame. Puis je savoir où vous êtes ? »

‘’Prêt du ferry… Dépêchez vous… mon mari est dedans avec mon fils !’’

« Madame, éloignez vous de la voiture, les secours arrivent dans quelques minutes ! »

Voilà à quoi se résumait mon travail certains soir, je recevais l’appel de gens démunis face à des situations tragique et à qui j’envoyais police, ambulance et pompier… La plupart du temps je ne savais pas l’issu de l’appel. La mort ou la vie ? Mais parfois j’avais la bonne nouvelle de savoir l’issu et dans certains moment je me disais que j’aurais du continuer à fermer les yeux. Ce travail était comme une punition.. pour ce que j’avais fais et commis, comme je ne pouvais aider ma fille. J’aidais des inconnus. Si je pouvais en sauver certains, ca m’aiderait peut être à dormir mieux la nuit… Même si ca ne me ramenerait jamais Lana.

L’appel s’était terminé à l’entente des sirènes arrivés, je reposais les écouteurs sur le bureau et éteignait l’ordinateur. J’avais le droit à quelques minutes de pause. Allant dans la salle, c’est à ce moment là que mon téléphone se mit à sonner… C’était mon patron de la crim’, car oui mon réel travaille était flic, mais j’étais à mi-temps au vue de mon état assez déplorable. Prenant rapidement les informations en question, je du aller voir mon autre patron de la centrale, heureusement je finissais dans pas longtemps et je pu m’en aller.

Enfin arrivé à l’hôpital, je savais où me diriger et qui allait me recevoir. Le service des légistes avaient appelé car un corps avait été trouvé et donc ce qui signifiait une nouvelle enquête allait être mené. Poussant une porte, montrant ma carte après à un gars à l’accueil, je me retrouvais vite dans un petit sas où je pouvais voir a travers la vitre la salle qui faisait office de morgue. Je patientais, faisant quelques pas les mains sur les hanches qui faisaient relevé mon long manteau noir d’hiver, car il faisait encore bien froid dehors… Vivement le printemps franchement… J’attendais en tout cas qu’on vienne me chercher, que Jade vienne me chercher.